L’année dernière, nous avions interrogé Nathan lors de sa première année de Bachelor Management du Sport au sein du campus de Tours. Aujourd’hui, il poursuit son cursus en deuxième année et vient de rejoindre le club de Chambray Touraine Handball en tant que stagiaire. Nous avons souhaité l’interviewer de nouveau afin de suivre son évolution.
Quelles sont les principales différences entre ta première et ta deuxième année ?
En deuxième année on a davantage de matières dédiées au sport business ; On doit beaucoup plus s’investir personnellement, notamment à travers des projets de groupe ou avec la création d’une entreprise fictive dans le cadre du cours « Cas d’entreprise ». Ce sont des matières qui sont très intéressantes et on étudie des sujets plus précis ce qui permet de rendre le cours plus concret. Cette année, la matière que je préfère est « Sport et médias » avec Basile Martin. J’aime beaucoup son approche pédagogique ainsi que le contenu. On aborde beaucoup de sujets d’actualité comme la Ligue 1, on parle également des droits à la télévision et c’est très intéressant de pouvoir découvrir les médias sous un autre angle.
Où réalises-tu ton stage cette année ?
Je suis stagiaire au club de Chambray Touraine Handball qui est un club de handball féminin de première division. Je travaille avec le commercial et le manager général. J’ai pour missions de trouver de nouveaux partenaires pour la saison 2021/2022 mais également de garder contact avec nos partenaires actuels qui ne peuvent pas venir assister aux matchs. Je m’occupe aussi d’organiser des événements comme les matchs à domicile avec différents prestataires.
À Chambray, seule l’équipe féminine, qui joue au niveau professionnel a le droit de maintenir les matchs et les entrainements. Au niveau amateur, tout est fermé. Cependant, pour maintenir la compétition, il y a des mesures sanitaires strictes : les joueuses et le staff sont testés deux fois par semaine et doivent obligatoirement avoir un test PCR négatif. Avec le commercial on doit éviter un maximum d’être en contact avec les joueuses. De plus, lorsqu’on organise des matchs à domicile, on doit faire une liste complète avec tous les noms des participants. Le nombre de participants est réduit car les matchs sont joués à huit clos. Par exemple, sont présents : les joueuses et le staff des deux équipes, les journalistes, un de nos prestataires qui filme et quelques bénévoles.
Aussi, les matchs sont retranscrits sur la page Facebook de notre partenaire ainsi que sur celle du club. Il n’y a pas que l’organisation des matchs qui est difficile pendant la crise sanitaire, car il est de plus en plus difficile de trouver de nouveaux partenaires. C’est l’une de mes principales missions. Pour le moment, je fais des tableaux avec toutes les entreprises de la ville de Chambray-les-Tours et leurs coordonnés, puis je les appelle mais beaucoup d’entre-elles refusent. Pour le peu de partenaires qui sont intéressés je leurs envoie des mails avec tous nos books produits et j’essaie ensuite de fixer un rendez-vous.
Si tu devais comparer ton stage de l’année dernière à celui-ci, que dirais-tu ?
L’année dernière, j’ai réalisé mon stage au journal régional La Nouvelle République, au sein du comité d’organisation du marathon de Tours et à ce moment-là j’étais persuadé que je voulais travailler dans l’événementiel sportif. Ce stage ne m’a pas démotivé car je suis toujours intéressé par l’événementiel sportif mais il m’a orienté vers autre chose. Cette année je me reconnais plus au sein du club de Chambray Touraine Handball.
L’année dernière, tu souhaitais travailler pour un équipementier, est ce que c’est toujours le cas ?
Travailler pour un équipementier est toujours quelque chose qui me plaît car j’ai fait un stage au lycée chez Kappa. Ce qui est bien avec mon stage de cette année c’est que j’ai pu voir les deux facettes : lorsque l’équipementier prospecte les clubs, mais aussi la position du club lorsqu’il va démarcher.
L’année prochaine tu seras en troisième année, est ce que tu as une idée d’alternance qui tu aimerais faire ?
J’aimerais beaucoup faire mon alternance dans un club professionnel comme celui où je suis actuellement. Je fais du foot depuis longtemps donc travailler dans un club de football professionnel serait génial, mais en réalité le sport m’importe peu tant que c’est un club professionnel où il y a de la vie dans le club et des partenaires.