20 ans, Laval
Découvre le témoignage de Pauline Bannier, étudiante en troisième année de Bachelor Événementiel Sportif. Au cours de cet entretien, nous avons pu évoquer avec elle son parcours et son engagement au sein du comité « Modèle de l’Égalité ».
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Pauline Bannier, j’ai 20 ans et je suis étudiante au sein de l’école Win Sport School Laval depuis 3 ans. Avant d’arriver au sein de l’école, j’ai passé un bac scientifique avec les spécialités math et biologie. J’étais élève au lycée Agricole de Laval et dans mon cursus, j’avais une option football. Ce que proposait le lycée agricole au sein de sa section foot, me plaisait beaucoup puisqu’elle comprenait une spécialité « éducateur spécialisé »
Comment avez-vous connu l’école Win Sport School ?
C’est avant tout grâce à des connaissances personnelles. Elles ont pu me parler de cette école et j’ai rencontré le directeur. Tout ce que j’ai pu entendre au sujet de l’école me correspondait puisque je ne suis pas quelqu’un de très scolaire et j’ai besoin d’être toujours active. Les professeurs que j’ai pu avoir me conseillaient d’aller en STAPS. J’avais besoin de voir un autre aspect du monde du sport. Avant, Je souhaitais devenir entraineuse. La formation au sein de Win Sport School Laval m’a permis d’avoir un bagage de compétences pour pouvoir exercer ce métier ; même si depuis j’ai changé de projet professionnel.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer Win Sport School Laval ?
D’abord pour une question de commodité, étant donné que j’habite en Mayenne. Ensuite, c’est l’une des rares écoles à proposer le type de formation qui m’intéresse. L’école est assez récente, unique et moi le sport est plus qu’une passion. Devenir une professionnelle dans le monde du sport est vraiment ce que je voulais. Le principe de ne pas être tout le temps à l’école au cours de la formation m’a également beaucoup plu.
Que pensez-vous de la pédagogie de l’école ?
Je pense que c’est une bonne pédagogie. Le fait d’avoir des formateurs et non pas des professeurs en face de nous est quelque chose de très agréable. Les formateurs sont des professionnels issus du monde du sport, ils ont beaucoup d’expérience à partager avec nous et à nous transmettre.
Quel est le contenu des deux premières années de Bachelor Management du Sport ?
Les deux premières années en Bachelor Management du sport ont permis d’acquérir des compétences et des connaissances générales. Nous avons beaucoup étudié le côté marketing qui nous a permis de balayer tout l’environnement du sport. Nous avions aussi des cours de droit, de l’anglais qui reste une langue très importante. C’était un début de formation générale, plutôt axé sur l’aspect commercial. Ces deux années sont aussi là pour nous permettre de nous spécialiser lors de notre troisième année.
Pourquoi avoir choisi la spécialité Bachelor Événementiel Sportif ?
Parce que le domaine de l’événementiel m’a toujours attiré. Je fais partie d’un club de foot qui est dynamique, qui organise beaucoup d’événements. Le fait que mon papa travaille également dans ce domaine m’a sans doute un peu influencé.
Pouvez-vous nous détailler le contenu de la formation en Bachelor Événementiel Sportif ?
Avec cette spécialisation, nous abordons l’organisation d’un événement dans sa globalité, de la création, la logistique, la communication jusqu’à la mesure de l’impact. Nous allons apprendre la gestion d’un budget, gérer les relations avec la presse, la gestion des effectifs, des collaborateurs. Beaucoup de compétences auxquelles nous ne pensons pas forcément au début et qui sont fondamentales. Nous gardons un lien avec le marketing. Les modules au cours desquels nous organisons des événements rendent les connaissances beaucoup plus concrètes et intéressantes.
Pouvez-vous nous présenter la structure dans laquelle vous effectuez votre alternance ainsi que vos missions ?
Je suis dans le club de football de Meslay-du-Maine. C’est un club de R3 Masculine, qui compte près de 300 licenciés, avec un pôle développement des jeunes conséquent. Ils comptent trois équipes avec les plus petits, deux équipes en U15, dont une en région. En tant qu’alternante au sein du club, j’ai des missions de terrain, avec les entrainements de foot, ça reste une association, il est important que je participe à tout. J’ai également des missions de communication où je gère les réseaux sociaux et le site internet du club. J’ai aussi la charge de m’occuper des deux tournois. Je ne suis pas toute seule sur cette mission. Je vais participer à l’organisation de la deuxième édition du tournoi jeune et du « tournoi corpo ». J’ai un spectre de missions qui est assez large et c’est très intéressant.
Quels sont selon vous les avantages d’une formation en alternance ?
Cela nous permet de rentrer dans le monde du travail, en même temps que nous sommes en formation. C’est un bon moyen de pouvoir mettre en pratique les connaissances et compétences acquises en cours. Une formation en alternance est également un avantage pour notre arrivée sur le monde du travail. Bien souvent les entreprises vont préférer quelqu’un qui a déjà acquis des compétences grâce à son alternance, car il sera plus opérationnel que quelqu’un qui n’a pas effectué ce rythme de formation. C’est un avantage pendant et après la formation.
Pouvez-vous présenter le comité « Modèle de l’Égalité » ?
C’est un comité que j’ai découvert grâce à Éloïse Fracapane, une étudiante en MBA Marketing Sportif au sein de Win Sport School Laval. Ce comité ne juge sur aucun critère physique, mais plutôt sur la cause que nous défendons. Tous les membres défendent leur cause, qu’elle concerne un sujet social, physique…. Certains vont défendre l’obésité, d’autres l’anorexie, le handicap. Il y a des causes qui sont plus genrées que d’autres. Tout ce qui compte est que le sujet que nous défendons nous tienne à cœur.
Comment fonctionne ce comité ?
Il y a une miss par région. Au départ, nous avons chacun une cause que nous défendons. Cette fois-ci, il y avait trois causes représentées et c’est celle qui est choisie par le jury qui représente sa cause et sa région. Cette année, la miss France modèle de l’égalité représente la cause de l’endométriose. A la suite de cette élection, les autres participants peuvent continuer de défendre leur cause.
Pourquoi avoir décidé de devenir Miss Modèle de l’égalité ?
L’année dernière j’ai suivi Éloise Fracapane qui est Miss Modèle de l’Égalité Pays de la Loire. Je l’ai suivi et encouragé quand elle est allée au national. A ce moment-là, je disais plus ou moins en rigolant que si je me présentais, je défendrai la cause du sport non genré. C’est un combat que j’ai toujours mené. J’avais même fait un projet en terminale avec ma professeure de philosophie.
Qu’est-ce qui motive votre engagement dans la cause du sport non genré ?
Cette cause me touche et me concerne, car je suis une fille qui pratique le foot. Quand j’étais petite, j’ai pu subir beaucoup de moqueries. C’est pour ça que j’ai je me suis toujours battue car ce n’est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas pratiquer le football. C’est pareil pour n’importe qui. La pratique d’un sport, ne doit pas dépendre de notre sexe. En revanche, si nous parlons du foot, je ne mettrai jamais le football féminin au même niveau que le football masculin. Ce sont deux sports différents. Il faut arrêter de comparer et donner la même importance à tout le monde. Récemment, les joueuses françaises de handball féminin sont devenues championnes du monde et je pense que nous n’en avons pas assez parlé. C’est notre troisième étoile et je pense que si cela avait été l’équipe masculine qui avait réalisé cet exploit, cela aurait été beaucoup plus médiatisé.
Pouvez-vous évoquer ton projet professionnel à la suite de tes études ?
Je souhaite entrer sur le marché du travail à la suite de l’obtention de mon Bachelor. J’aimerais bien trouver un poste d’intendante sportive dans un club, dans l’idéal de football. Le métier d’intendant sportif, consiste à s’occuper de tous les besoins des joueurs avant le match. Il s’assure que tout le staff d’une équipe n’ait pas à s’inquiéter des maillots et des autres équipements. J’ai découvert ce métier grâce à la formation, aux missions professionnelles. Le métier sort un peu de la formation, mais il n’empêche qu’elle m’aura énormément apportée. Autre projet possible pour moi, ce serait de passer une année aux États-Unis ou au Canada pour m’aider à parfaire mon anglais.
Avez-vous des conseils à donner à nos étudiants ?
L’important pour rentrer chez Win Sport School et pour travailler dans le sport est d’évidemment aimer le sport. Il faut vouloir se donner dans le sport et vouloir donner son temps. Le monde sportif reste majoritairement un milieu associatif et en association, il faut accepter de donner de son temps. Dans les formations en événementiel sportif et ensuite pour se lancer dans le domaine il faut oublier le temps.
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