54 ans ans, Formateur chez WIN Sport School Nantes, Nantes
Patrice RIBATON, formateur et manager du sport marketing chez FIFA
Présentez-vous quelques mots
Je m’appelle Patrice RIBATON, j’ai 54 ans. Je suis manager du sport auprès de la FIFA (Afrique, Orient, Proche Orient) dans le domaine du marketing. Je gère aussi les droits de plusieurs marques du domaine sportif dans lequel j’ai de nombreuses activités (investisseur, consultant, agent d’image, …)
Quelle matière enseignez-vous auprès des étudiants de WIN ?
J’enseigne 51 matières sur l’ensemble du cursus de management du sport de Bac + 1 à Master 2 sur 18 campus internationaux. Chez WIN Sport School Nantes j’enseigne le marketing relationnel, le markéting stratégique, le marketing B to B, la stratégie événementielle, la médiatisation du sport, l’internationalisation du sport, l’analyse de marché et l’innovation.
Quel est votre parcours de carrière ?
Après des études de philosophie et de commerce j’ai travaillé au sein de plusieurs groupes internationaux du domaine scientifique tout en étant dirigeants et mécène de plusieurs clubs français de niveau national.
Avez-vous un moment « phare » de votre carrière dont vous aimeriez parler ?
Ma carrière m’a enrichit. Il n’y a pas particulièrement de moments qui ressortent. C’est un ensemble qui peut paraître protéiforme mais qui forme un tout dont le fil rouge reste la performance, le dépassement de soi et l’œuvre collective. J’ai la faculté de ne garder que les bons souvenirs et il en a eu beaucoup. Ce qui m’a peut-être le plus marqué c’est de travailler, de côtoyer et de compter parmi mes amis des gens qui avaient été les « idoles » de mon enfance. J’ai eu parfois l’impression d’avoir franchi l’écran du téléviseur.
Pourquoi avez-vous souhaité être formateur chez WIN Sport School Nantes ?
Par concours de circonstances ! J’ai un ami ancien footballeur avec qui je travaille qui m’a appelé un jour en me disant qu’une école de commerce l’avait contacté pour donner un cours sur le partenariat, et qu’il recherchait exactement quelqu’un qui avait mon profil. L’école est entrée en contact avec moi et de fil en aiguille je me suis pris au jeu.
Qu’est-ce que vous préférez dans le poste de formateur ?
Je pense que la formation est essentielle. Cela va beaucoup plus loin que l’apprentissage d’un savoir didactique. Il s’agit de connaissance au sens large du terme, de se confronter, de s’éprouver pour grandir, de se positionner par rapport à une thématique, à un contexte. Apprendre, cela engage. Dispenser, cela oblige. Ce sont des moments de vérité humaine ou parfois un miracle se produit : on voit éclore devant soi des jeunes gens qui franchissent un cap, qui se révèlent, qui deviennent. C’est un moment que je chéris, une satisfaction intense. Que l’on soit coach ou formateur, nous participons à des mises au monde. Il y a un côté naissance dans tout cela. J’adore !
Un projet qui vous a marqué depuis le début de votre carrière ?
Je suis surpris et curieux de tout. Les projets me marquent et les hommes et les femmes me touchent. Ce sont les hommes qui font les projets. Je suis proche d’une société qui œuvre dans le métavers : Komodal. Les travaux menés sont passionnants, incroyables. Ils sont marquants parce que nous touchons vraiment à la conception du monde de demain, à sa redéfinition même. Je mène avec eux différentes expériences notamment celle de l’enseignement par le métavers et la conception virtuelle d’une de mes marques événementielle dans le Cyber espace. C’est un projet passionnant mené par des acteurs passionnés.
Selon vous, qu’est-ce que la ville de Nantes apporte aux étudiants passionnés de sport ?
Nantes a une identité sportive évidente. Le football fait partie du patrimoine commun et le handball est en train d’y créer son histoire. C’est un creuset formidable de cultures diverses. Une ville portuaire, donc une ville ouverte. Tout y est mouvement et rencontres. Un excellent terrain pour faire des études supérieures.
Avez-vous un sport passion ?
J’aime le football et l’entreprise qui est aussi un sport. Le football m’a aidé à grandir, à comprendre, à travailler sur moi, à communiquer, à analyser. Je suis aussi en dévotion totale devant les grimpeurs du Tour de France. Ils ne sont pas encore des dieux mais plus tout à fait des hommes. On touche à l’inimaginable au dépassement total de soi, à une autre dimension. Respect ! J’aime l’ambiance, la chaleur des stades, l’odeur du couloir qui mène à l’arène. Ce temps à la fois court et suspendu qui du néant va en quelques pas vous mener à la lumière, à l’expression totale, à l’extrémité de vos possibilités. J’aime le sport parce que c’est un drame. Une vie entière dans un temps définit, court, cadré.
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