Nous vous présentons une idée inédite chez Win Sport School Laval : la WIN’TERVIEW. Le concept est d’inviter un sportif ou un professionnel issu du milieu du sport mayennais et de l’interviewer sous forme de plateau télévisé. Chaque mois, nos étudiants en bachelor management du sport, bachelor marketing sportif, bachelor événementiel sportif et MBA marketing sportif auront la chance de rencontrer et d’échanger avec des personnalités mayennaises.
Ces événements ont un intérêt pédagogique pour nos étudiants puisqu’ils devront eux-mêmes gérer l’installation du plateau, le tournage et le montage de l’émission ainsi que la rédaction de l’article retraçant l’interview de l’invité.
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En septembre, nous avons eu l’honneur d’interviewer Anthony Coignard, président de My Vignette.
Peux-tu te présenter ?
Bonjour. Je suis Anthony Coignard, je suis mayennais et je viens de Forcé en Mayenne.
Qu’est-ce que My Vignette ?
L'entreprise date de 2018. My Vignette s’inspire des albums Panini. Avant de me lancer, j’ai testé le concept sur mon club de Forcé et cela a très bien fonctionné. Suite à cette réussite, mes dirigeants m'ont poussé à essayer de développer l'activité déjà au niveau départemental, voire plus si possible. J’ai donc commencé à déployer cette activité en parallèle de mon travail au Courrier de la Mayenne, où je vendais des encarts publicitaires. J’y suis resté 17 ans et j’ai quitté mes fonctions récemment, en juin 2024, dans le but de vivre de My Vignette et de m’y consacrer pleinement.
Quels ont été les débuts de My Vignette ?
Le week-end, j'allais faire des petites photos dans les clubs aux alentours. Malheureusement, le COVID a freiné l'activité, puisque My Vignette s’adresse à 80/90 % aux sports associatifs. En 2021/2022 la demande de la part des clubs est revenue. Cela m’a permis d’étendre mon réseau au-delà de la Mayenne et de la région des Pays de la Loire.
Comment se porte My Vignette à l’heure actuelle ?
My Vignette est devenu un produit vendu au national. Je commence à aller vers d’autres pays francophones comme la Suisse, le Benelux qui sont intéressés par mon produit. Il y a une belle marge de progression et de développement à venir.
Quels sont les concurrents de My Vignette ?
C’est un marché de niche. Nous sommes deux en France. Il y en a un troisième, en Suisse ou en Italie et je pense que c’est une filière de Panini. Pour moi, le terrain de jeu est assez grand pour deux et pour pérenniser et développer l’entreprise.
Comment est né My Vignette ?
Entre mes 7 et 10 ans, les albums panini étaient à la mode et on en voyait beaucoup. Lorsque j’ai commencé en séniors, il y a 20 ans maintenant, j’ai revu cela dans un club en Bretagne et l’idée a germée petit à petit.
En réfléchissant au projet, je me suis rendu compte que le plus compliqué était d’éviter d’avoir deux fois la même vignette dans un sachet, tout en les mélangeant aléatoirement. J’ai eu de la chance, puisque ma cousine travaillait dans le conditionnement, elle m’a donc aidé à trouver la bonne formule.
Comment sont répartis tes clients ?
Au début de mon activité mes clients étaient 100% en Mayenne, actuellement la tendance s’est inversée, puisque j’ai 10-15 % de clients mayennais et le reste hors département. Mon but était de pouvoir en vivre et rester exclusivement en Mayenne n’était pas viable. Pour déployer ma zone de chalandise cela marche au bouche à oreille. Par exemple, j'ai eu une connaissance au club de basket de Montpellier et le fait d’avoir travaillé avec eux m’a permis d’avoir d’autres contacts et demandes dans le secteur.
Comment arrives-tu à te faire connaître auprès des clubs de sport ?
Il y a le site internet bien sûr. Etant peu sur le marché, je suis en deuxième ou troisième position sur la recherche Google, ce qui aide beaucoup. Je suis présent sur les réseaux sociaux comme facebook et instagram. Il y a deux, trois périodes dans l’année où je suis plus actif pour que les clubs pensent à moi.
Quel est ton argument imparable auprès des dirigeants des clubs ?
Mon album de vignette me permet de gagner de l’argent mais également d’en faire gagner aux clubs. Dans l’album, il y a 3 pages blanches destinées aux encarts publicitaires. Avec ces encarts, les clubs génèrent une recette plus haute que l’achat des albums, ce qui crée du bénéfice. En moyenne, un club est bénéficiaire de plus de 2 000€ pour cette action.
Où peut-on acheter les vignettes du club ?
Tout cela est inscrit dans un cahier des charges présenté aux structures sportives. Le but est d’avoir 2 à 3 points de ventes en local. L’idéal est de collaborer avec un bar/presse, une supérette et une boulangerie, comme cela, 7 jours sur 7 les licenciés du club peuvent acheter des vignettes.
My Vignette est-elle destinée uniquement aux sports collectifs ?
À 80% oui, mais cela peut fonctionner pour les entreprises, les collectivités et les écoles. Dès qu’il y a de l’effectif le concept est déclinable et cela peut fonctionner avec des villes, des lieux culturelles…
À terme, lorsque l’équipe aura grandi nous pourrons développer l’activité auprès des mariages, anniversaires…
Rendez-vous prochainement pour découvrir le prochain invité Mayennais !
Nos formations à Win Sport School, l’école de management Laval :
Après ton bac : Bachelor Management du sport
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