LE CYCLISME FEMININ SE DEVELOPPE : ZOOM SUR PARIS-ROUBAIX
Le cyclisme féminin est de plus en plus visible avec plus de courses et des primes revalorisées pour tendre à l’égalité.
Aujourd’hui quasiment toutes les courses ont une version féminine : les amoureux de cyclisme ont pu voir la deuxième édition du Paris-Roubaix Femmes samedi 16 avril à la TV ; et cet été, la dernière en date est le Tour de France Femmes du 24 au 31 juillet.
« Quand j’étais cycliste professionnelle, on me demandait si j’avais fait le Tour de France, avoue Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes. Je ne pouvais pas répondre parce que cela n’existait pas. On avait vraiment envie d’une course de référence. »
Mais le cyclisme n’est plus seulement un sport d’hommes, c’est aussi parce que les coureuses disposent de plus de visibilité. Au-delà des épreuves diffusées en intégralité d’autres ont trouvé leur place dans les chaînes TV comme Liège-Bastogne-Liège, Amstel Gold Race et bien d’autres.
Un pas de plus vers l’égalité : l’UCI a mis en place des règles pour le cyclisme féminin, avec notamment le salaire minimum. Ainsi la gagnante du Paris-Roubaix, Elisa Longo Borghini, a touché treize fois plus que la gagnante de l’année dernière soit 20 000 €.
Au total c’est une dotation de 50 000 €, qui reste bien en deçà de celle des hommes avec 90 000 € dont 30 000 € au vainqueur…
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